K Taping
Le K taping
Le K-Taping est une méthode utilisant des bandes Adhésives dédiées, mises en place selon un protocole bien défini, afin de prévenir, mais aussi traiter un certain nombre de pathologies, particulièrement tous les troubles musculo-squelettiques liés à la pratique sportive (lésions péri-articulaires, musculaires, tendineuses, etc…)
L’utilisation de ces bandes est le seul point commun avec une technique connue depuis fort longtemps : le strapping. Ce dernier est une technique de contention élastique simple, ne visant donc qu’à protéger une zone articulaire en limitant notamment certaines amplitudes fonctionnelles.
Le K-Taping, lui, est une méthode globaliste qui associe cette intention de simple maintien à une action circulatoire et surtout lymphatique qui lui confère un intérêt important dans la thérapeutique active et non plus seulement dans la simple contention passive. Les avantages supplémentaires sont en effet multiples et fort intéressants :
• La lutte contre l’OEDEME : toutes proportions gardées, les bandes collées réalisent à chaque contraction musculaire, à chaque mouvement un déplacement des tissus superficiels immobilisés sur les plans profonds qui, eux, restent mobiles. C’est exactement ce que réalisent les mains du thérapeute au cours du fameux « drainage lymphatique manuel » : vous avez en quelque sorte votre « kiné embarqué » durant l’activité physique !…
• Ce même phénomène est également perçu par les capteurs sensitifs profonds, que nous avons déjà évoqués en matière de thérapie curative/préventive des récidives : la PROPRIOCEPTION.
• La lutte contre la DOULEUR : toujours en raison du même principe, les bandes collées agissent comme le font spontanément nos mains en massant superficiellement une zone douloureuse (saturation des informations des récepteurs sensitifs à la douleur).
• Pour confirmer la réelle efficacité de cette méthode qui pourrait passer pour être encore une technique-gadget supplémentaire, il faut souligner qu’elle est utilisée avec un succès notoire en complément thérapeutique classique dans les œdèmes après chirurgie du cancer du sein, dans les douleurs liées aux dysménorrhées (troubles des règles), et même de certains cas d’incontinence urinaire… Des études scientifiques sont en cours dans d’autres domaines d’application.
• Les contre-indications sont logiques et identiques à celles du strapping : plaies cutanées, dermatose (psoriasis, eczéma,…) ou allergie à la substance adhésive. • C’est donc du sérieux et cela n’a, encore une fois, aucun lien médical avec la contention-strapping, qui garde toute sa valeur dans son domaine d’application.
• Il est impossible de « s’auto-k-taper » !… En dehors du fait de l’inaccessibilité pratique par soi-même de la plupart des zones anatomiques concernées, l’application des bandes doit être réalisée, sous peine d’une totale inefficacité, selon des tracés et des protocoles d’ordre de mise en place rigoureusement précis (la posture du sujet, notamment, est fondamentale : le taping est obligatoirement réalisé dans une position très précise pour être parfaitement efficace et se faire « oublier » lors des gestes sportifs.
• Les bandes K-Tape se trouvent encore difficilement dans les circuits commerciaux habituels, et les matériaux utilisés pour le strapping ne conviennent pas du fait de leurs propriétés. Pour ces raisons, il convient donc de se rapprocher d’un praticien formé à cette méthode : les coureurs licenciés dans un club s’en feront conseiller en principe sans difficultés. De plus en plus de praticiens kinés/Podologue/ostéos exerçant en ville avec une orientation sportive pratiquent également cette méthode.